Essai Ford Mondeo 2.2 TDCi 200 Break

Essai Ford Mondeo 2.2 TDCi 200 Break

Par Jean-Michel Lainé le .

Le facelift de la Mondeo arrive avec de nouvelles motorisations, un équipement en net hausse et une qualité perçue qui augmente

Avec sa nouvelle Mondeo, Ford soigne son style et son équipement pour une voiture présente sur un segment très concurrentiel en Europe. Tout comme le S-Max et le Galaxy il y a peu de temps, la nouvelle Mondeo adopte le Kinetic Design plus dynamique. Un bossage sur le capot, de nouveaux boucliers avec des feux diurnes, des feux arrière allongés à LED, une calandre avec une grille noire laquée, un contour chromé sur l'ensemble des vitres latérales, un becquet intégré (sur la berline) ou encore deux sorties d'échappement sont autant d'éléments qui donnent à la Mondeo une ligne plus moderne, mais surtout plus élégante et sportive. L'antenne de toit disparaît, toutes les antennes sont dissimulées dans le pare-brise et la lunette arrière. A l'intérieur on retrouve l'instrumentation ultra complète du tableau de bord vue sur le S-Max, une nouvelle console centrale avec un nouveau dessin en H, un éclairage à LED, des nouveaux coloris, un nouvel ensemble audio et navigation tactile ainsi que l'équipement Premium Sound System pour les amateurs de musique. L'arrivée de la nouvelle Ford Mondeo est aussi marquée par une hausse de l'équipement électronique au service de la sécurité. Parmi ces équipements on trouve l'alerte de franchissement de voie, la détection de la somnolence, l'alerte d'angle mort dans les rétroviseurs, le régulateur/limiteur de vitesse et l'allumage automatique des feux de route la nuit lorsque cela ne dérange pas les véhicules suivis ou croisés. Deux versions étaient à l'essai, une berline essence et celle-ci, un break diesel équipé du nouveau moteur 2.2 Duratorq TDCi de 200 chevaux avec une boîte de vitesses manuelle à 6 rapports.

Les nouvelles motorisations diesel offrent plus de puissance en émettant moins de CO2. Il ne reste que deux blocs sur les Mondeo, un 2 litres et un 2.2 litres, le 1.8 disparaît. Le 2 litres est disponible en 115, 140 et 163 chevaux, et le 2.2L à l'essai maintenant uniquement en 200 chevaux. Par rapport au 2.2L qu'il remplace, il gagne 25ch et réduit ses émissions de 4% pour passer à 159g. Pour se faire, le nouveau bloc consomme moins (environ 7.5L indiqué au tableau de bord sur notre roulage mixte), est équipé d'un filtre à particules et est couplé à une boîte à 6 rapports. A l'usage le bloc se montre coupleux et très disponible sans être obligé de prendre trop de tours que ce soit pour suivre le trafic ou pour s'engager rapidement sur une intersection. A régime régulier sur une voie rapide, on apprécie la discrétion de ce moteur et l'insonorisation plutôt réussie de la nouvelle Ford Mondeo. La boîte se laisse manipuler facilement avec des changements précis. Avec ses 200ch et son couple de 420Nm disponible dès 1750tr/min, l'agrément de conduite est indéniable sur les grands axes comme sur le réseau secondaire. Pour éveiller sa fibre écologique, l'ordinateur de bord est équipé de la fonction Eco Mode. De façon ludique, le système attribue des pétales à votre conduite sur 3 points précis : les passages de rapports, l'anticipation et la vitesse sélectionnée. Plus vous avez de pétales moins vous polluez. En route, trois niveaux d'amortissements (Confort, Normal et Sport) adaptent le comportement routier de la Mondeo aux conditions de conduite. La différence est sensible et le mode Sport est suffisamment ferme dans le relief pour être efficace et limiter le roulis sans pour autant être inconfortable. Le mode Confort convient parfaitement à un usage urbain, le reste du temps le mode Normal s'est montré agréable avec un bon compromis entre comportement routier et confort.

L'équipement audio/navigation s'utilise avec les boutons de la console centrale et l'écran tactile. Pareil pour la climatisation bizone où il faut confirmer sur l'écran qu'on veut réguler la température après avoir appuyé sur le bouton Auto en bas de la console. L'ensemble est très complet mais l'ergonomie n'est pas très simple. Beaucoup de choses visibles sur cet écran logé entre le compte-tours et le tachymètre, se manipulent depuis les deux joysticks sur le volant. Ils permettent de naviguer dans les innombrables onglets et menus du système. Au tableau de bord, de très nombreuses fonctions son rappelées et viennent surcharger les informations affichées. Par exemple la radio n'est pas indispensable et prend la majeure partie de la place alors que le guidage GPS très pratique à cet endroit en a peu pour lui. Pour l'équipement de sécurité, nous n'avons pas roulé de nuit donc les feux de route automatiques n'ont pas été essayés mais pour avoir déjà testé cette fonction sur d'autres véhicules, on peut dire que ce gadget n'en n'est pas un à l'usage, c'est très agréable si vous roulez de nuit sur de longs trajets. La détection d'angle mort (BLIS) a parfaitement fonctionnée, sans oublier de véhicules et en les signalant suffisamment tôt. Le système d'alerte de changement de voie fait vibrer le volant et s'est montré particulièrement efficace même lorsque ce sont des pointillés grisâtres avec peu de contraste.

Bilan essai Ford Mondeo 2.2 TDCi 200 Break
Bilan essai Ford Mondeo 2.2 TDCi 200 Break

Bilan essai Ford Mondeo 2.2 TDCi 200 Break

Le restylage de la Ford Mondeo est l'occasion de la faire évoluer en termes de motorisation diesel et essence. En diesel, le 1.8 disparaît au profit d'un 2L disponible en 115, 140 et 163 chevaux qui émettent tous 139g/km. Le 2.2 litres essayé ici est modifié pour passer à 200ch (+14%) et 159g/km (-4%). La ligne de la nouvelle Ford Mondeo change pour devenir plus dynamique et plus élégante avec pas mal de petites modifications à l'avant, et un peu moins à l'arrière. On note par exemple la nouvelle calandre avec sa grille noire laquée, les nouveaux boucliers avec les feux diurnes ou encore le cerclage chromé des vitres latérales. L'intérieur se veut aussi plus qualitatif avec des ajustements plus précis, mais aussi plus de plastiques moussés et d'inserts pour une qualité perçue en hausse. Le confort à bord est d'ailleurs très correct si on fait abstraction de détails d'ergonomie peu pratiques. Outre l'utilisation de l'ordinateur de bord et la manipulation un peu compliquée des fonctions de climatisation, sonorisation et navigation (surtout en passant par les 2 joysticks au volant), on regrette avec cette boîte manuelle la position de l'accoudoir central. Très avancé et haut, il oblige à attraper le levier par le dessus. La saisie du frein à main n'est pas très aisée non plus, mais on s'en sert beaucoup moins. Parmi les nouveaux équipements proposés, la gestion automatique des feux de route n'a pas pu être testée puisqu'on a roulé que de jour, par contre on note le fonctionnement efficace de l'alerte d'angle mort ou encore l'alerte de franchissement de voie qui ne se laisse pas surprendre par des pointillés peu visibles. Enfin côté pratique, le plancher de ce break n'est pas totalement plat lorsqu'on abat les dossiers du rang 2. En dehors de ceci, la Ford Mondeo 2.2 Duratorq TDCi de 200 chevaux est une routière agréable, tant du point de vue du comportement que du confort, la disponibilité et la discrétion de cette nouvelle motorisation diesel apportent sans aucun doute un agrément de conduite supplémentaire.

On aime bien

  • Agrément de conduite
  • Modes Confort à Sport
  • Equipement de sécurité

On aime moins

  • Ergonomie des fonctions
  • Position de l'accoudoir central
  • Plancher pas totalement plat
Quotidien
Voyage
Loisir
Sport
et
On vous regarde
On la détaille
On l'écoute

Photos essai Ford Mondeo 2.2 TDCi 200 Break

# mots clés

Ford Essais Ford