Essai Volkswagen Coccinelle 1.2 TSI 105

Essai Volkswagen Coccinelle 1.2 TSI 105

Par Jean-Michel Lainé le .

La Coccinelle reprend le flambeau de la New Beetle arrivée en 1998 avec une autre orientation associant Vintage et sportivité

Arrivée en 1998, la New Beetle n'a pas obtenu le succès escompter en France et en Europe plus généralement. Pour 2011, Volkswagen revoit en profondeur sa copie avec sa Coccinelle qui retrouve dorénavant son patronyme bien connu. Plus longue (+152mm) plus large (+84mm) et moins haute (-12mm) que la New Beetle, elle se veut aussi plus dynamique à la conduite telles que le sont les Citroën DS3 et autres Mini Cooper S, deux citadines au design soigné, à la finition élégante et à la personnalisation séduisante si on en croit l'impressionnant catalogue d'accessoires et d'équipements disponible. Pour l'heure, cette nouvelle Volkswagen Coccinelle surfe toujours sur la fibre de la nostalgie en ajoutant la sportivité qui lui manquait. Les équipements sont proposés par packs et la personnalisation s'étoffera au fil du temps promet VW. En dehors de l'entrée de gamme, il est intéressant de pouvoir choisir deux ambiances, ou orientation, plutôt que deux niveaux de finition. En effet, selon ses aspirations personnelles, on peut opter pour la  branche  Vintage ou Sport, ou se distinguer avec des séries spéciales que VW annonce régulières dans les prochaines années. Les deux premières disponibles au lancement étant les Black Turbo et White Turbo (voir encadré). En attendant le diesel, deux motorisations essence sont à l'essai, le très agréable 1.2 TSI 105 en boîte manuelle 6 rapports et le très sportif 2.0 TSI 200 DSG 6 pour lequel la Cox profite d'un châssis différent.

A l'extérieur comme à l'intérieur, la nouvelle Volkswagen Coccinelle n'a plus grand chose à voir avec la New Beetle et revient aux sources au moins dans l'inspiration de ses lignes tout en puisant dans les multiples déclinaisons sportives qui se sont alignées sur les grilles de départ aux mains plus ou moins expertes de passionnés. Finis les 3 arcs de cercle qui dessinaient la New Beetle, la nouvelle Cox (Beetle, Käfer, Vocho, Fusca ou encore Maggiolino selon les langues) s'élargit et s'allonge. Sa ligne de toit plus plate et son capot allongé dynamisent ses lignes. La signature visuelle des feux arrière est semblable aux autres VW, par contre l'avant est 100% Cox avec des phares ronds bi xénon qui peuvent être soulignés de 15 LED diurnes. Côté châssis, les différences sont marquées aussi puisqu'il s'appuie sur celui de la Golf VI raccourci de 50 mm.

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Coccinelle 2.0 TSI 200 DSG 6 White Turbo
VW lance dès le départ sa version la plus sportive (finition Sport) avec le 4 cylindres 2 litres turbo de 200 chevaux (179 g/km) et un différentiel à glissement limité électronique XDS. Très discret à bas régimes, sa sonorité présente mais pas trop accompagne ses vigoureuses montées en régimes. Ce moteur est uniquement disponible avec la boîte DSG 6 à passer en mode Sport pour une réponse plus instantanée... et une conso plus élevée forcément. Deux séries spéciales empruntent aussi ce bloc, les White Turbo et Black Turbo avec des jantes Tornado 19 pouces (contre Spin 17), un becquet proéminent, un stickage particulier et 3 manomètres au-dessus de la console centrale avec la température d'huile, la pression du turbo et un chronomètre.</bqr>Cette nouvelle Coccinelle était animée par le bloc 4 cylindres 1.2 TSI de 105 chevaux et une boîte manuelle à 6 rapports. La fameuse boîte automatique DSG 7 pourra lui être associée dès le second semestre 2012. Avec ses 5.9L/100km et 137g/km de CO2, VW annonce son petit moteur turbo comme très sobre. Ce qui est certain, c'est qu'il offre un exceptionnel agrément de conduite. Très souple à bas régimes, capable de reprend sans rechigner sur le 5e rapport à mi régime et même de grimper dans les tours avec une certaine vivacité pour un 0 à 100 en 10.9s, c'est indéniablement un bon choix pour un usage quotidien en ville comme ailleurs. Dynamiquement, les suspensions sont fermes mais pas sèches pour autant, en revanche le train arrière paraît particulièrement léger en conduite un peu sportive, un trait de caractère qui n'est pas gênant en ville. La consistance de la direction est par contre agréable quel que soit l'allure adoptée. Au global, on sent très nettement les différences en comparaison avec la New Beetle bien plus pataude et bien moins vive à la conduite.

En effet, avec un empattement plus long et des voies plus larges que sur la New Beetle, cette Coccinelle est plus réactive à la conduite et plus vaste, notamment à l'arrière et en volume de coffre qui passe à plus de 300L. La petite fleur au tableau de bord est maintenant en option, mais on trouve la sangle de retenue sur le montant de porte et selon les finitions, la planche de bord couleur carrosserie ou la boite à gants supérieure qui s'ouvre vers le haut comme sur les premières du nom ! A propos de nom, celui-ci n'est pas apposé sur le hayon à la sortie de l'usine. Vous pouvez opter pour celui de votre choix dans la langue de votre choix ou ne rien mettre du tout. Les mélomanes apprécieront sans doute l'ensemble audio Fender et la possibilité d'y associer (ou pas) 3 ambiances lumineuses de nuit en rouge, blanc ou bleu. Quelle que soit la finition choisie, la qualité perçue est au rendez-vous, l'espace à bord est agréable même à l'arrière en mesurant 1,80m et le coffre est bien plus logeable au quotidien en gagnant 101 litres. Seul détail d'ergonomie, le frein à main relève l'accoudoir central lorsqu'on le tire. L'assise est soignée et confortable, de toute évidence, la nouvelle Coccinelle est bien plus polyvalente que ses cibles marketing que sont les DS3 et Mini.

Bilan essai Volkswagen Coccinelle 1.2 TSI 105
Bilan essai Volkswagen Coccinelle 1.2 TSI 105

Bilan essai Volkswagen Coccinelle 1.2 TSI 105

Essayée en deux motorisations essence, la nouvelle Volkswagen Coccinelle est bien sûr disponible en diesel avec deux TDI en 105 et 140 chevaux (avril 2012). Un 3e moteur essence intermédiaire de 160 chevaux complètera la gamme. Avec sa finition de qualité, ses lignes plus sportives, ses onze coloris, ses moteurs agréables voire sportifs et ses deux orientations de gamme (Vintage avec les jantes  historiques  disponibles, ou Sport), la Coccinelle se distingue des DS3 et Mini ciblées ouvertement par la marque. La version White Turbo et plus généralement le TSI 200, apporte un vrai plus au volant pour les amateurs alors que le TSI 105 trouve dans cette nouvelle Coccinelle une place qui convient parfaitement à la nouvelle dynamique de conduite de cette Beetle. Si des versions spéciales devraient apparaître régulièrement (les deux premières sont les Black Turbo et White Turbo), la Cox n'a toutefois pas encore l'important panel d'accessoires proposé par ses deux concurrentes. En revanche elle est bien plus grande, logeable et confortable sans pour autant être aussi vaste qu'une Golf. Cette Coccinelle est un format intermédiaire entre la compact pratique mais pas très fun et encore moins personnalisable, et la citadine chic et branchée qui n'est pas forcément facile à vivre à plusieurs au quotidien ni même très agréable lorsqu'il s'agit d'entamer un voyage un peu plus grand. Enfin, Volkswagen a diminué son tarif de 9% en moyenne sur la gamme par rapport à la New Beetle. La Coccinelle TSI 105 débute ainsi à 16990€, la Vintage à 19390€ et la Sport (uniquement avec le TSI 200) à 23480€.

On aime bien

  • Le gain en sportivité
  • L'espace gagné à bord
  • L'agrément du TSI 105

On aime moins

  • L'accessibilité à l'arrière
  • La personnalisation encore réduite
  • Le train arrière un peu léger
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Photos essai Volkswagen Coccinelle 1.2 TSI 105

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