Essai Toyota iQ 1.0 VVT-i 68

Essai Toyota iQ 1.0 VVT-i 68

Par Jean-Michel Lainé le .

Dans ses 3 mètres, l'iQ offre trois vraies places pour des adultes et 1 pour un enfant, mais aussi un niveau de sécurité élevé

Toyota a créé la surprise en dévoilant son iQ, une toute petite voiture aux capacités incroyables, la première étant d'accueillir 4 personnes à bord. Dans seulement trois mètres de long, le constructeur japonais installe quatre personnes pour des trajets urbains mais pas seulement puisque cette Toyota iQ sait aussi s'accommoder de l'autoroute. Une performance qui a certainement causé bien des noeuds aux cerveaux des ingénieurs Toyota. Ces gros QI ont réussi à mettre dans la petite iQ, quatre places, un coffre, tous les éléments de confort dont la climatisation, une motorisation dynamique et à obtenir 5 étoiles aux tests EuroNCAP. La Toyota iQ dévoile ses petits secrets lors d'un essai de la plus écologique d'entre elles, l'iQ 68 VVT-i qui annonce fièrement 99g/km de CO2.

La motorisation est confiée à un bloc 3 cylindres essence de 68 chevaux avec la technologie VVT-i, celui-là même qui était distinguée par un premier prix au palmarès de l'ADEME (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Énergie) en 2009 dans la catégorie essence. Le système VVT-i est un réglage variable de la distribution qui gère le moment et la durée de l'ouverture de l'admission pour optimiser le rendement du moteur en fonction de la conduite. A l'usage, l'iQ est surprenante parce qu'au volant on n'a pas du tout l'impression d'être dans une petite auto. Pour cette catégorie, l'insonorisation est excellente à régime stabilisé et surtout la vivacité de l'iQ à la conduite est très agréable. Elle sait être agile en ville et même largement dépasser les vitesses autorisées sur autoroute avec un sentiment de sécurité constant. La direction qui autorise un rayon de braquage record de seulement 3.9m en ville reste précise lorsqu'on roule plus vite mais surtout, aidé par des trains avant/arrière assez larges et une hauteur de caisse réduite, la Toyota iQ ne subit pas les turbulences lorsqu'on double un poids-lourd. Pour gérer au mieux sa consommation en passant les vitesses au meilleur régime moteur, l'iQ affiche au tableau de bord un shift avec une flèche pour inciter à changer de rapport. A noter qu'avec la motorisation 100VVT-i, l'iQ est équipée de série du système start/stop pour couper le moteur aux feus.

On se sent en sécurité et on l'est puisque qu'elle était un point prioritaire du cahier des charges de l'iQ. En effet on trouve de série sur toutes les versions de l'iQ, l'ABS, le répartiteur de freinage (EBD), le système de contrôle de stabilité (VSC) et le système de contrôle de motricité (TRC). Malgré tout cet équipement électronique qui veille sur nous, l'accident peut arriver et c'est là que la petite iQ se distingue avec ses 5 étoiles aux tests EuroNCAP et ses 9 airbags ! Un chiffre important que de nombreuses berlines n'offrent pas, même en option. Il y en a même un pour la lunette arrière. Il faut reconnaître que la tête des passagers à l'arrière est extrêmement proche de celle-ci, il n'y a pas besoin de s'étendre sur l'utilité de ce coussin gonflable en cas de choc.

Le plus surprenant dans cette Toyota de 3 mètres est certainement ce qui se voit le plus finalement, ses 4 places. Comment faire entrer 4 personnes dans seulement 3 mètres ? Les axes de travail ont visiblement été nombreux : le moteur et la transmission ont été agencés pour prendre le moins de place possible, le réservoir d'essence d'une douzaine de centimètres de haut n'est pas sous la banquette arrière mais sous le plancher, l'espace de la boîte à gants est utilisé pour loger une petite climatisation, la boîte à gant est remplacée par une élégante pochette amovible en tissu, le dossier des sièges est plus mince, la planche de bord est asymétrique pour permettre au passager avant de bien avancer son siège et enfin le coffre est réduit à son strict minimum. Avec tout ça, on rentre à 4 !

Un fois installé à bord, le toit est assez bas et l'intérieur un peu sombre même s'il est vrai que cette faible hauteur du pavillon limite la prise au vent latéral sur autoroute. En mesurant 1m80, on trouve très bien sa place à l'avant et même à l'arrière, derrière le siège droit si celui-ci s'avance un peu. Grâce à la planche de bord asymétrique, il peut s'avancer en gardant tout de même suffisamment de place. Derrière le conducteur par contre, c'est plus compliqué. Si le conducteur mesure moins d'1m70, l'assise un peu haute lui fait avancer (un peu) son siège libérant ainsi de la place à l'arrière pour un enfant. En dehors du maintien latéral un peu juste avec un siège très plat, le confort dans l'iQ est très correct. La finesse des dossiers ne gêne absolument pas et l'assise reste agréable dans le temps. On trouve aussi tous les éléments de confort avec la climatisation, les sièges chauffants, une navigation à écran tactile très pratique et une sonorisation de bonne facture avec la commande au volant. La pochette en tissu qui remplace la boîte à gant tient avec des boutons pression et du velcro, on y glisse facilement une carte ou un paquet de mouchoir. On peut la détacher et l'emmener avec soi, mais cela ne remplace pas une véritable boîte à gants. En revanche, c'est joli et donne un certain cachet à l'intérieur de cette Toyota iQ qui est vraiment soigné et agréable à regarder.

Bilan essai Toyota iQ 1.0 VVT-i 68
Bilan essai Toyota iQ 1.0 VVT-i 68

Bilan essai Toyota iQ 1.0 VVT-i 68

Petite par sa taille et grande par ses capacités, c'est sans doute cette simple phrase qui définit le mieux cette Toyota iQ. Sa motorisation n'est pas révolutionnaire puisque sa technologie VVT-i est déjà sur l'Aygo par exemple, mais elle apporte un bon dynamisme à cette iQ et surtout n'émet que 99g/km de CO2 pour profiter des divers bonus qui accompagnent ce petit chiffre. Elle se fait aussi apprécier pour sa tenue de route sécurisante même en dehors des villes et son rayon de braquage rikiki, mais deux choses sont particulièrement remarquables : le niveau de sécurité et les 3 vraies places pour des adultes.

En plus du conducteur, qui ne peut pas avancer son siège en raison des pédales et du volant, on place sans souci deux adultes à droite. Le passager profite de la planche de bord asymétrique pour s'avancer et laisser de la place derrière lui sans sacrifier son confort. Un enfant peut trouver sa place derrière un conducteur de moins d'1m70, donc disons 3.5 places... L'autre point et non des moindres, est la sécurité. Avec tous ses équipements électroniques de série sur tous les niveaux de finition de l'iQ (ABS, EBD, VSC et TRC) et ses 9 airbags dont celui de lunette arrière, la Toyota iQ obtient 5 étoiles à l'EuroNCAP ! Si vous cherchez une seconde voiture pour le foyer ou qu'une petite auto vous suffit, il ne reste qu'à aller essayer cette étonnante iQ.

On aime bien

  • Niveau de sécurité élevé
  • 3m et 3 vraies places
  • Tenue de route
  • Rayon de braquage

On aime moins

  • Pochette porte-documents
  • Plafond bas, intérieur sombre
  • 4ème place pour un enfant
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Photos essai Toyota iQ 1.0 VVT-i 68

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