Essai Chevrolet Malibu 2.0 VCDI 160
La nouvelle Malibu qui arrive pour la première fois en Europe, vient coiffer la gamme Chevrolet au-dessus de la Cruze. Avec une unique motorisation et peu d'option, elle s'affirme comme une berline familiale capable de répondre à tous les besoins
La nouvelle Malibu devient le fer de lance de la gamme Chevrolet en venant chapeauter la Cruze. Nouvelle, elle ne l'est pas vraiment car si c'est la première fois qu'elle met ses roues sur le vieux continent, la Malibu en est à sa 8e génération depuis son lancement en 1964 de l'autre côté de l'Atlantique. Cette berline routière qui partage désormais sa plateforme, ses trains roulants et sa motorisation avec l'Opel Insignia, ne s'est toutefois pas contentée de faire le voyage transatlantique puisque qu'elle s'est semble-t-il adaptée à nos attentes, sur les équipements et le comportement routier.
Du côté du style, on retrouve les canons de la marque au noeud papillon doré, à commencer par les désormais célèbres traits de la calandre qui mettent en avant ses optiques. Des traits qui se sont installés sur toute la gamme récente au moins pour les modèles européen. Il ne lui manque que des feux diurnes pour s'affirmer davantage face à la concurrence très statutaire elle aussi. A l'arrière pour qu'on n'oublie pas que la marque est américaine, les feux ne sont pas sans rappeler ceux de la célèbre Camaro revenue en France à l'occasion du 100e anniversaire de la marque. Dans le même ordre d'idées, la ceinture de caisse est haute, la poupe imposante et le coffre très nettement détaché de l'habitacle. Dans ce segment assez consensuel, la marque compte beaucoup sur le design de la Malibu pour qu'elle trouve sa place.
Un dernier clin d'oeil à la Camaro se trouve à l'intérieur dans le tableau de bord avec le dessin des compteurs qui s'en inspire légèrement. Ce sera tout pour les petites touches inspirées de cette cousine. La console et la planche de bord sont sobres, ils n'offrent que peu d'originalité en dehors de l'ambiance lumineuse bleu clair. Tout comme la motorisation qui est unique, de nombreux équipements le sont, du coup en dehors du toit ouvrant il n'y a que très peu d'options en dehors de l'inévitable peinture métallisée. Un écran de 7 pouces est disponible dès le deuxième niveau de finition pour donner accès à toutes les informations de navigation et d'info-divertissement. En appuyant sur un bouton, cet écran bascule à l'horizontal et donne accès à un rangement suffisamment grand pour y laisser à l'abris des regards des lunettes de soleil, un lecteur MP3, son téléphone portable ou tout autre chose qu'on garde à portée de main. Cet emplacement est nettement plus accessible que celui de l'accoudoir. La sellerie maintient peu mais s'avère confortable mais seul un cuir noir est disponible. A l'arrière, la garde au toit et l'espace aux jambes sont corrects sans plus, surtout pour la 5e place au centre qui n'offre pas du tout le même confort que les deux autres. Un point fort de la Malibu est dans le coffre avec son volume de 545 litres et le dossier de la banquette arrière qui s'abaisse totalement pour faciliter le chargement de grands objets bien que la Malibu ne possède pas de hayon.
A la conduite, il n'y a pas le choix des motorisations puisqu'un seul moteur diesel est disponible en France. Il peut par contre être couplé à une boite automatique classique à 6 rapport, ou comme dans notre cas, à une boîte manuelle à 6 rapports également. Il s'agit donc d'un moteur 2 litres diesel de 160 chevaux. Celui-ci se montre souple dès les bas régimes mais paraît peu dynamique malgré cette puissance tout de même assez importante. La conduite de la Malibu est malgré tout très agréable sur route et autoroute, un peu moins en ville en raison principalement de son gabarit. Les suspensions assurent un bon niveau de confort sur les grands axes et ne sont pas désagréables sur le réseau secondaire tant que le rythme n'est pas trop soutenu. La Malibu est avant tout une routière familiale et de ce point de vue, elle remplit parfaitement son rôle. Sa direction à la consistance un peu légère, offre malgré tout un guidage agréable et précis parfaitement adaptée à cette familiale qui sait rester confortable en toutes circonstances.
Bilan essai Chevrolet Malibu 2.0 VCDI 160
Certes la Malibu ne propose pas, même en option, toutes les aides à la conduite qu'on peut trouver dans une Peugeot 508 ou une Opel Insignia, mais elle est aussi bien moins chère avec un écart proche de 5000 euros en sa faveur. L'atout de la Chevrolet est sans aucun doute son rapport prix / équipements avec une gamme qui s'étend de 26800 à 33000 euros avec cette unique moteur diesel de 160 chevaux. Même si un blason au goût d'Amérique orne sa calandre, hormis quelques petits rappels à la cousine Camaro (notamment les feux et la ceinture de caisse), tout le reste est proche de ce qu'on attend en Europe de l'ouest. L'intérieur est certainement un peu trop sobre et les finitions mériteraient d'être améliorées mais l'argument de la Malibu reste son tarif comme le reste de la gamme Chevrolet). Les prestations offertes à ce tarifs sont convaincantes pour celui qui ne coure pas après un arsenal technologique. Si les alertes de franchissement de ligne, les radars anti collision ou l'assistance automatique de parking sont indispensables à vos yeux, la Malibu ne pourra répondre à vos attentent, pour les autres, cette auto est certainement à regarder si vous êtes par exemple intéressé par une Renault Latitude. Le modèle essayé en photos, est en finition LTZ à 31600 euros.
On aime bien
- Le style américain
- L'équipement suffisant
- La conduite hors villes
On aime moins
- La consistance de la direction
- Le moteur de 160 ch trop souple
- Intérieur très sobre
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