Essai Yamaha X-Max 125
A l'exception du moteur et du châssis, le nouveau Yamaha X-Max 125 (fabriqué en France) annonce pas mal de changements pour son millésime 2014 à commencer par son design qui vient directement de son nouveau grand frère, le X-Max 400.
Le scooter Yamaha X-Max 125 est une star des ventes. Pour 2014, il s'offre une mise à jour pour continuer à truster les podiums. Sur le Yamaha X-Max 125 et le MBK Evolis 125 (ce sont les mêmes), la partie-cycle est ajustée pour le confort, l'équipement est plus riche et le design est intégralement revu pour reprendre les traits du X-Max 400 apparu l'été dernier. Pour le reste, c'est-à -dire la motorisation et le châssis, ce scooter fabriqué en France dans l'usine de Saint Quentin dans l'Aisne, ne change rien.
En effet, il n'est pas simple de distinguer les X-Max 125 et 250, ni même le nouvel X-Max 400 de face pour la simple raison qu'ils sont, cette année, strictement identiques. On retrouve donc une nouvelle optique plus déterminée, des clignotants qui remontent à l'extrémité du carénage et le plastron noir à la base du pare-brise. Celui-ci est maintenant plus protecteur mais il n'est toujours pas le meilleur de la catégorie en restant trop bas et pas assez large. Les déflecteurs épargneront un peu les doigts des intempéries. Sur les flancs, le fameux boomerang n'est plus d'un coloris alu mais simplement noir. Ce qui change totalement, c'est l'arrière. Il est bien plus effilé et se termine par de volumineux feux à LED proéminents qui intègrent les clignotants. On remarque aussi les jantes avec des bâtons plus fins comme sur certaines motos sportives. La selle se rehausse de surpiqures rouges et le dosseret du pilote change un peu pour maintenir sans appuyer. La forme de la selle change peu. Si vous aviez les jambes trop courtes pour poser les pieds bien à plat à un arrêt en restant au fond de la selle, cela sera certainement toujours le cas.
Le tableau de bord est maintenant entièrement digital. Le grand écran à gauche affiche le compte-tours et la vitesse de façon parfaitement lisible, ainsi que la jauge de carburant pas plus précise qu'auparavant. Celui de droite est découpé en trois zones distinctes. En haut, l'heure est dorénavant affichée en permanence. Les totalisateurs journaliers sont au milieu, on les fait défilés avec le bouton  tripsÂ
au guidon droit. Le bouton  infosÂ
permet lui de faire défiler la tension de la batterie, les consommations de carburant, la température ambiante, la vitesse moyenne, etc. Inutile de lâcher le guidon, c'est très pratique. On regrette toutefois qu'une prise 12V ne soit pas installée de série dans un des deux vide-poches présents dans le tablier. Sous la selle, le coffre peut recevoir 2 casques intégraux, un derrière et un devant, mais il est toujours en deux parties ce qui ne facile pas forcément l'emport d'un sac volumineux.
A la conduite, on retrouve avec bonheur le monocylindre dynamique et peu gourmand qu'on connaissait sur la précédente génération. Les démarrages sont vifs et les relances convaincantes. La conduite est toujours, agile, aisée et sécurisante. Pour 2014, Yamaha a modifié le réglage des amortisseurs pour gagner en confort. On y gagne nettement sur les pavés des villes. Cela tape moins qu'avec les précédents réglages. Le nouvel X-Max tend cette année vers le confort offert par les meilleurs scooters de la catégorie. Du côté des freins, le disque avant est maintenant placé à gauche de la roue pour un meilleur équilibre nous dit Yamaha. Dans les faits, le freinage est toujours très efficace et l'ABS sait rester discret même sur des freinages appuyés. Si vous ne souhaitez pas l'ABS, vous pouvez l'acheter sans mais ce n'est pas le meilleur choix pour la sécurité en ville.
Bilan essai Yamaha X-Max 125
Au final, les nouveaux X-Max 125 et 250, et leurs jumeaux Evolis chez MBK, changent donc assez nettement. Tous, Yamaha comme MBK, sont fabriqués dans l'usine de Saint Quentin dans l'Aisne. Certes, ni le moteur ni le châssis n'évoluent pour 2014, mais ils font toujours référence dans la catégorie. L'effort s'est donc porté sur la montée en gamme du nouvel X-Max dans le sillage du 400, et c'est réussi. L'équipement est plus fonctionnel et plus riche pour accompagner un design plus dynamique. Dommage que cette évolution n'en profite pas pour proposer un coffre plus pratique à l'usage et l'installation de série d'une prise 12 volts dans un des vide-poches. Quoi qu'il en soit, ce scooter est bien amélioré et devrait certainement faire perdurer le succès qu'on lui connait dans la catégorie. Malgré quelques menus manques, le X-Max sait convaincre pour un usage urbain intensif face à un Piaggio X10 125 Sport à partir de 4299 euros ou à un Peugeot Satelis 125 à partir de 3999 euros mais en fin de carrière.
On aime bien
- La dynamique de conduite
- Le tableau de bord fonctionnel
- La qualité de fabrication
On aime moins
- La protection pour les grands
- Le coffre en deux parties
- L'absence de prise 12V
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